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S(i)nowPsy(s)
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9 septembre 2007

JOUR 6 !!!!

Mais que se passe-t-il ?
Comment mon cerveau fonctionne ?
Comment je fonctionne ?
J'ai vue le psy et lui ai dit qu'il n'y avait pas de miracle : que j'allais un peu mieux mais que je faisais encore des crises. Il a rétorqué que si ! Ils existent les miracles. Car il avait vu des personnes délirantes arrêter leurs hallucinations dès 3 jours de traitement sans être des légumes.
Il m'a dit aussi à la description de mes comportements face à la nourriture que si j'avais eu cette sensation de mieux-être c'est que je n'étais pas boulimique mais sujet à des anxiétés. Bon, soit ! Peut-être !
Il m'a dit que l'on allait augmenter les doses des anti-dépresseurs jusqu'à ce que les symptômes de crises disparaissent. Là, je suis restée perplexe car aprés plus de 4 ans de non-contrôle sur mon alimentation je ne vois pas comment un petite gelulle de plus pourrait changer mon comportement.
Donc voilà, j'en suis là...
Aprés, 1heure avec une psychologue où j'ai vidé une partie de mon sac, et scéance aprés laquelle j'en savais un peu plus sur moi...
Et aprés 1/2h avec le psychiatre, je rentre chez moi et double les doses (sous les conseils du psy, bien sûr !) dès le lendemain !
Et bien, me voilà aujourd'hui à regarder quelques jours en arrière et constater l'humeur et mes réactions de la semaine, La conclusion est qu'une seule petite gélulle peut changer une personne !
Depuis le début de la semaine, LE Miracle s'est produit ! Je ne fais plus de crises, je ne mange plus à outrance, je n'ai plus d'envie irrépressible, je ne fais plus de razzia dans les supermarchés, je n'arrive plus à penser à m'empiffrer jusqu'à finir le paquet, j'arrive à dire "NON, NON et NON" et 3 fois "NON" quand on me repropose de la nourriture sans jamais céder, j'arrive à demander juste une petite part de tarte, et je me sens plus libre, ne pense plus à la bouffe lorsque je travaille, J'ai moins faim, beaucoup moins, beaucoup moins d'appétit aussi, comme si mon corps remettait les pendules à l'heure, J'arrive à prendre plus de recul sur moi et mon ressenti face aux contrariétés ou problèmes qui surviennent, J'arrive à dire "Je vais trés bien" et le penser sincèrement !
Mais la peur que la crise revienne sans prévenir est toujours là, parfois je me teste en pensant à quelque chose sur laquelle je craquais avant, à une heure habituelle de crises, je me projette entrain de manger, mais là, le changement, je n'arrive plus à avoir envie de vider les réserves, même m'imaginer manger ceci ou celà de calorique à moins d'effet, comme si je n'avais plus envie de me venger sur mon corps, Quand j'ai faim je prends une pomme, quand j'ai pas faim je mange 1 Yaourt avec quelques céréales...
Bref, Je me reconnais plus, enfin si, Je me reconnais en la personne que je me sentais toujours être sans jamais y être vraiment arrivé !
Aujourd'hui je suis heureuse d'en être arrivé là, même si ça ne fait qu'une semaine et qu'il me reste encore un travail psychologique à apronfondir avec la psychologue. J'ai décidé de la voir tous les 15jours (car c'est pas donné quand même !).
Malgré tout, je crains quand même le moment où je cesserai les médicaments, car la liberté que j'ai aujourd'hui je ne veux plus la perdre !

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Commentaires
J
Merci ma belle pour tes encouragements. Et tu sais quoi ? Et bien oui, j'y crois au miracle. Pas à ceux qui tombent du ciel, non, ceux-là n'existent pas. Mais ceux que l'on se donne les moyens d'obtenir et surtout, d'accepter. Je vis, je profite, je suis bien, et comme tu l'as dit, il m'en faudra plus que cela pour me remettre à terre. Alors je lutte et continue mon combat, mais la tête haute depuis mon hospitalisation, et en sachant me protéger plutôt qu'uniquement baisser la garde et encaisser les coups. Plein de courage à toi aussi. Et je te promets qu'un jour, tu trouveras la sortie de ce fichu tunnel. Tu semble apercevoir la lumière au bout maintenant. Alors fonce, cours vers elle. Et tu seras libre, enfin libre de vivre normalement et paisiblement. Je suis avec toi. Je pense fort à toi et t'embrasse de tout coeur.
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